Festival International de la Ville (Créteil, 2002)

Entrée du Labyrinthe qui mène à mon atelier nomade, où se préparent les performances "La Carapace Passe" avec des enfants de 4 à 12 ans, accompagnés de leurs instituteurs-trices puis seuls, ou avec leurs parents
autour du thème de la seconde peau.

Le labyrinthe était incrusté dans le parc, pour jouer à se perdre et retrouver son chemin, comme dans des tunnels d'araignée qui favorisent le jeu, le déplacement et l'orientation.
La sculpture contemporaine, monumentale, éphémère, n'est plus un objet abstrait difficile d'accès: elle devient un terrain de jeu à parcourir en tous sens, une maison d'insecte à taille humaine, un chemin ludique dont les ornières sont transparentes. Un labyrinthe pour passe-murailles.

Les enfants se le sont approprié aussitôt et, sur 5 jours, ils en ont assuré la maintenance (réparations, interventions, constructions de petits espaces personnalisés) ainsi que la destruction concertée et défoulante le dernier jour du festival, à l'heure du rendez-vous prévu entre nous pour finir l'histoire.